Horaires: Mardi 11h30 – 18h Mercredi 10h-16h  Vendredi: 10h-18h – Samedi: 11h-18h – Dimanche et Lundi: Fermé

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Rue Reine Astrid 41/0, BE-4470 Saint-Georges-s/Meuse

Je me présente…

Je m’appelle Andréa Castello. J’ai 42 ans. Je suis papa de 2 enfants. Guitariste, batteur, randonneur et fan de jeux de société et je vais vous raconter comment j’en suis venu à ouvrir ma boutique.

En 1988, alors que je n’avais que 6 ans, je fouillais dans le grenier familiale. Après quelques minutes de recherche, je tombe sur une boîte verte pâle sur laquelle apparaît un monsieur couvert d’un chapeau et muni d’une canne. Tout souriant. J’ouvre la boîte et y découvre un plateau, un carnet de règle, des pions, de l’argent et de petites maisons rouges et vertes. Sur la boîte était inscrit « Monopoly« .

Intrigué, je descends et interpelle ma maman et lui demande d’y jouer. Elle accepte. Je ne me souviens plus vraiment du nombre de parties que j’ai faites mais assez pour m’en souvenir. Mon premier jeu de société.

L’année suivante, je pars faire du ski avec mes cousins. Le plus grand prend avec lui un de ses jeux de société. Un soir, il m’invite à y jouer. On y incarnait soit un barbare, un elfe, un nain ou un enchanteur. C’était HeroQuest.

Après ce fut l’enchaînement. Je me souviens de « Dix de chute », « Qui est-ce? », « Puissance 4 », « Stratego », « Hotel »… Des jeux moins connus aussi. Comme « Pièges », « Seigneurs de guerre ». Et j’en passe.

Jusqu’au jour où un ami me propose de jouer à un jeu dont le format détonnait avec les autres jeux que je connaissais. Pas d’enfants représentés en train d’y jouer sur la boîte. Je ne reconnaissais pas le logo (c’était pas Mattel ou MB). La boîte était cubique. J’étais pas très chaud d’y jouer car j’y lisais le nom d’un auteur allemand et un drôle de sigle sur lequel était inscrit « Spiel des Jarhès 1995 – Kritikerpreis« .

L’un de nous était chaud pour lire les règles. Il se lance et une demi-heure plus tard, nous appelle et nous explique les règles de « Colons de Catane« . Rhôlala, la claque de malade. Entre cette année là et aujourd’hui, je dois y avoir jouer une 50 aines de parties. On en faisait parfois 3 d’affilée et on finissait alors que le soleil pointait son nez. Je ne joue qu’à ça pratiquement jusqu’en 2010. Jusqu’à mon premier salaire en somme.

Andréa Castello
Andréa Castello

Ludicaire ? Ça existe ce mot?

Mon premier salaire me tombe dans les mains. Et en jouant à Colons de Catane, je me pose la question existentielle suivante: « Mais, est-ce qu’il existe d’autres jeux aussi bons que Colons de Catane ? » . J’en parle à ma compagne et elle me dit qu’à côté de chez elle, à Chimay, existe une boutique avec des jeux de société.

Je m’y rends et tombe presque à la renverse en découvrant les jeux disponibles. Un monsieur s’approche et me demande s’il peut m’aider. Qu’est ce que je sais moi me dis-je les yeux ébahis et encore sous le choc. C’est là  que je vais acquérir « Carcassonne » et « Starcraft, le jeu de plateau ».

Cette boutique, c’est Lolipop. Mon premier Ludicaire.

Près de mon boulot, je découvre une autre boutique encore plus spécialisée. La Case départ à Louvain-la-Neuve.  Et là, c’est parti. 5-10% de mon salaire mensuel sont dédiés aux jeux de société et je ne sais plus m’arrêter.

Un ami me dit: « Tu aimes tellement les jeux de société, tu devrais ouvrir une boutique« .

« Mais tu es malade » je lui répond.

L’an 2021…

En 2021, fort de mes 12 années d’expérience dans le secteur pharmaceutique, je quitte mon employeur. Pour passer le temps, je me transforme en menuisier amateur. Et quand la météo le permet, je marche, je randonne, je louvoie sur de nombreux chemins. Et je réfléchis beaucoup, beaucoup, beaucoup…

Lors d’une sortie, je viens à une conclusion amenant la question suivante: « Est-ce que j’ouvre ma boutique de jeux de société? »

Cela soulève 2 options différentes.

Option A: Je ne l’ouvre pas. Reprends mon ancien boulot avec la perspective de ne jamais me débarrasser de l’idée « Et si j’avais osé… »

Option B: J’ouvre ma boutique de jeux de société et je deviens ludicaire. Au mieux ça marche. Au pire, j’aurais essayé et je sais que je ne le regretterai jamais. Déjà là, j’en étais convaincu.

Je contacte une SCRL avec laquelle je vais rédiger mon Business plan. Premier rempart. Au bout de 6 mois, l’affaire est conclue. Je m’embarque dans cette aventure, soutenu par mes proches et par une couveuse d’entreprise.

Andréa Castello
Andréa Castello

1er mars 2022…

Ouverture officielle de la boutique. Non sans mal. Pas mal de meubles à monter, commander les jeux. Quand on vous amène 4 palettes de jeux en une journée, ça fait quelque chose.

Là, vous vous dites c’est parti. Je me souviens avoir pas mal étiqueté. 600 références à l’ouverture.  

Mais quel plaisir à ouvrir toutes ces caisses.

Je me rappelle que pour choisir tous ces jeux, j’ai visionné des centaines et des centaines de vidéos-règles pour sélectionner ces jeux. Youtube a du se demander ce qu’il se passait. Qui était ce type qui visionne 8 heures par jour des règles de jeu de société en vidéo en vitesse 2X qui plus est. J’en rêvais la nuit. Rêver, j’ai dit 😉. 

Et il a fallu tout étiqueter. En 2 jours. 600 références X 3-4 boîtes de chaque.

Entre 1800 et 2400 étiquettes collées.

Ma vision…

Devenir ludicaire ne signifie pas pour moi seulement vendre des jeux. Le ludicaire est aux jeux de société, ce que le zythologue est à la…bière, l’œnologue au vin…

Ma vision en ouvrant cette boutique était et est toujours « Rendre disponible les jeux de société à tous« . Cela peut paraitre cliché mais cela ne l’est pas pour moi. Proposer le bon jeu pour le bon joueur.

Les jeux sont fédérateurs. Ils rassemblent autour d’une même table des amis, des familles, des inconnus qui en avaient peut-être perdu l’habitude. Voir ces personnes s’éclater autour d’une table est un réel plaisir pour moi et me rempli de satisfaction et de sens.

Choses que j’avais perdues. 

Andréa Castello
Andréa Castello

Remerciements…

Ce projet n’aurait pas vu le jour sans l’aide précieuse de ma compagne, de ma famille et de mes amis. 

Remerciements spéciaux pour Fabrice T. avec qui j’ai passé plusieurs heures à dessiner et réaliser un logo, Geoffrey H. qui m’a offert des formations (notamment pour créer ce site), Julien A. qui a réalisé des vidéos et m’a offert l’opportunité d’imprimer mes premiers roll-up, à Julian C. qui m’a gardé au chaud la boutique jusqu’à ce que je sois prêt à m’y installer, à Olivier B. pour les photos professionnelles de ma boutique, à ANA et DHA pour m’avoir apporter les fonds nécessaires pour effectuer les premières commandes, à Arnaud N. pour m’apporter ponctuellement son aide quand j’en ai besoin.

Un tout grand merci à tous mes clients d’avoir fait appel à mes services et qui deviennent au fur et à mesure des soirées de bons camarades de jeux.